Ora pro me ad Dominum Deum nostrum

Cette beauté, sombre comme le fer,

Est de celles que forge et polit l'Enfer

En vain, elle résiste

Mais à force de constance

Je saurai vaincre sa rigueur

À la plus flatteuse espérance,

Déjà, je m'abandonne

Et chaque résistance

Est un pas de plus vers son cœur

Ce ne sont ni les lectures ni les exemples qui m'ont donné les principes que j'ai sur le suicide, ils sont le résultat de mes réflexions. Depuis longtemps, je me suis familiarisé avec l'idée de la mort, la dépouillant de son triste appareil et l'envisageant comme un port sûr contre les peines de la vie.

Mille regrets de vous abandonner

Et d'être éloigné de votre face amoureuse

J'ai si grand deuil et peine douloureuse

Qu'on me verra vite encensé

Mais quand je n'aurai plus de larmes

Quand je serai à bout de tout

Je saurai bien, à qui, Madame

Il me faudra tordre le cou

Elle est comme de ces beaux songes qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus.