Lyrics

Je sais que mes mains qui ne cherchent d'habitude Que l'ivoire et l'ébène d'un piano de salon Que la peau de mes doigts racornie Et durcie par des cordes usagées de bronze et de nylon Font de moi une pierre Une folle cavalière Qui n'est que passagère Je sais que mes yeux ne cachent plus la blessure Dès longtemps enterrée au fond de mes bagages Et que sur le terrain nul ne parait très sûr Ni la vue imprenable ni le parfum sauvage De la haute altitude Et son alliée absurde La sublime solitude Je sais que ton coeur tant brisé par une autre Est venu rechercher un peu de réconfort N'en déplaise la rumeur sur le pas de ma porte Sans même l'ombre d'un doute, tu as viré de bord Tu as poussé off-shore, je m'en souviens encore Jusqu'au fond de l'impasse Tous ces hommes pleins d'audace Qui me parlent à voix basse Mais qui souvent hélas Me laissent de glace Je sais que parfois je suis bien peu de choses Qu'il me reste les restes d'une foutue promesse Que l'amour sans lendemain tu en as eu ta dose Que le bonheur, la joie tu les fuis de justesse Pour ce vieil interlude Cette affreuse habitude Cette divine plénitude La sublime solitude La sublime solitude La sublime solitude La sublime solitude
Writer(s): Keren Ann Zeidel Lyrics powered by www.musixmatch.com
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