Lyrics

[Verse 1]
Un dernier verre
Juste un dernier verre
[Verse 2]
Est-c'que la misère est moins pénible au soleil ? (Hein) Bien sûr si on habite aux Seychelles (Hein)
Moins sûr si tu passes l'été à Fresnes (Hein), j't'assure que c'n'est pas toujours les mêmes
Je n'sais qu'accélérer, je n'fais que justifier ma faim, enchaîner les méfaits, j'sais surtout que je n'sais rien (Je n'sais rien)
Je n'sais pas c'que je fais, où je vais, mes souhaits s'mangent le fouet ou des « Mouais »
Ça va pas aller loin mais bon faut faire mieux, saouler ses voisins, vouloir s'évader
Voir le Nevada, une vision que j'partage pas aux putes qui pensent moins à rapper qu'à être stratégique
Au fait, il est p't-être temps que j'te dise un truc, là dans la Volvic, c'est pas d'la Volvic
J'trinque avec les Turcs, avec les Bosniaques, mange le hérisson avec Robotnik
Violence acoustique, ça tombe à coup sûr pour coups et blessures, ils sont sur tes côtes, y a plus d'côte d'Azur
Gros, y a pas d'gars sûr, achète un Tazer, petit frère, t'es pas passé, bah tu payes pas l'passeur
Mon équipe, c'est du sale tah les Dothraki mais qui s'pointent bien rasés pour un bon plagan
Et au fait, tu pensais la faire à qui ? Pas à nous mon grand, hein (Pas à nous mon grand)
Tu m'dis qu'tes amis changent, il faut qu'tu relativises, y en a qui dans leur photo d'classe ont retrouvé des djihadistes
La vie, c'est juste un test, c'est normal de s'plaindre du rhume quand on connaît pas la peste
J'ai mangé comme Mickey dans les dernières scènes de Snatch, c'est pas deux-trois faits d'jeu qui vont nous niquer le match
J'en ai rien à foutre de ces fucking geeks qui ont la bouche pleine de scoops, les narines pleines de foutre
J'remonte dans ma soucoupe, j'emmène toute l'équipe, on s'régale, c'est l'éclate, on sera jamais quitte
Parce que quand on aime, on ne compte pas et on reste soudés même si on n'monte pas
Julie et Samantha veulent draguer la onda, manger dans la même salle à manger qu'les Salamanca
Ici, ça sent l'vinaigre et j'rappe la haine en 4K, j'rentre dans l'ennemi direct, j'vais pas lui faire un haka
Si tu joues perso, y aura pas d'Ligue 1, j'sais comment les mettre et j'en ai mis plein
Pour mettre des triplés, faut une vision d'jeu, c'est pour ça qu'en Ligue 2, y a que des bigleux
Si tu joues perso, y aura pas d'Ligue 1, j'sais comment les mettre, j'en ai pas mis peu
Pour mettre des triplés, faut une vision d'jeu, c'est pour ça qu'en Ligue 2, y a que des bigleux
Et j'ai connu des blases, gamos, palaces, même quand j'avais pas l'âge d'boire un verre au Dallas
J'étais avec les plus grands, pas parce que j'étais til-gen, disons simplement que moi, j'pouvais khalass
Avec Pietro et Silax, Brakson et Nass la menace, on joue pas à la belote, fils de, desserres les menottes
Ma vie, un bazar, une Belvédère en mascotte, on a connu Eden Hazard bien après la rue d'Aerschot
Triste époque, ça s'entretue pour un as de pique dans les manches d'un soi-disant pote
Mais c'est comme ça chez les animaux, les marginaux niquent le casino, s'achètent des pavillons
Oui, l'monde est merveilleux quand on s'dit qu'bien, c'est bien mieux que mieux
Et à part ça, je n'sais rien de plus si c'n'est qu'les juges ne sont jamais justes
Allez fuck les remises, plein pot les vacances, oui on dépense et je sais qui ça dérange
J'parle de ces ens-g qui s'comportent comme des anges mais qui au fond d'leur cœur, ne souhaitent pas qu'on se mélange
T'offrent des cocktails pour t'voir fonce-dé, te complimentent pour te faire parler
Hein, les mêmes qui t'font la bise, t'entraînent dans la cess et t'font les poches quand tu nehess
Et t'aurais dû les voir venir, on avait quand même vécu pire
Ouais, quand on était gosse et que personne n'avait balance, on était que des bêtes féroces
Regarde, là on est riches et moches et le shérif nous fait les poches
Par contre, un jour j'vais fuir la France mais j'irai jamais faire la manche
Parce que la richesse se savoure mieux au soleil et qu'le sommeil est plus précieux que d'vi-ser Thomas ou Solène
Gardez tous vos théorèmes, vos théories et puis continuez d'voter, bande de geons-pi
Continuez d'vous branler, d'vous agiter, moi j'continue d'bosser pour détendre mes amis
Et j'suis déjà venu en Ferrari dans ma cité mais j'veux ramener toute ma cité chez Ferrari
Bah ouais hamo, faites-moi une place au rami, j'suis à une escroquerie d'me refaire la coupe à Fellaini
Et j'me demande si au fond, les vrais m'ont nia et rien que d'y réfléchir, c'est déjà vicieux
Respect aux grands qui passent rarement dans le barrio, ils jouent au Monopoly avec des vrais billets
Quoiqu'il arrive, j'irai au bout de mes visions, j'rate, j'recommence j'finis la mission
T'as pas compris ? Grand djihad, on est des guerriers, évidement qu'on préfère nous quand c'est périlleux
J'coupe la vodka et j'passe au Perrier, une douche, un zdah, j'redémarre, bien sûr qu'le cœur y est
Ne serait-ce que pour tous les potos que l'on a inhumés, ne pas s'taper, aller au bout, moi j'trouve ça inhumain
Alors j'y mets mon cœur mais je garde mon âme, eh mon gros, tu rappes pas bien, t'imites juste Eminem
Et poto reste, y a les SS et c'est l'bordel, ça sent le mitard, la hiérarchie est hors d'elle
Préservons-nous les frères, ces chiens nous ensorcellent, un milliard de milliards ne rendent pas immortel
Et j'les hebel-be-bel-bel ces grosses folles, j'veux pas qu'on m'aïn, bah ouais j'déteste qu'on m'colle
Et paraîtrait-il qu'j'suis plus l'même dans la bouche de ceux qui m'voient depuis deux semaines
Adhan, concentré qu'on s'envole, lâche les réseaux sociaux, la télé, la console
Sois attentif mon pote, dehors c'est blindé d'gendarmes, un p'tit banlieusard qui veut séduire la grande dame
L'emmener en haut d'la montagne, petit, je voulais qu'on m'aime
Puis j'ai très vite compris qu'c'est pas pour nous les belles filles, pour nous, y a que les problèmes
Mes potes se sont fait l'Franprix, deux piges pour quatre-vingt eu', bah ouais, c'est l'93 et c'est le début d'l'histoire
On dit merci à l'ennui, les grands, ils savent pas doser, même ta racli a l'O.D.
Ça fait gol-ri les condés, les p'tits caillassent les pompiers, ça fait flipper les ients-cli
Et le gérant est stressé parce que le temps, c'est d'l'argent, une fois les délais franchis
Les PGP vont s'brancher, ouais, j'ai vu la rue vous sécher
Bah ouais, c'est logique, faut pas compter sur ses potes
Faut que compter sur sa bite, bander sans film érotique
Et j'm'en fous qu'ma vie soit moche, j'prie pour qu'Allah me guide
Évidemment que quand je jute, ça fait mouiller ces
Okay, nous on veut l'or du Mordor, on écoute attentivement celui qui murmure
Les gars, faites-les compter tant qu'c'est pas clair, envoyez pas l'acompte, on garde la matière
La vie est amère, c'est la ruée vers l'or, ça sert à rien d'en parler, frérot faut l'faire
Comme moi t'as deux bras, deux jambes et un veau-cer, non, non ?
Comme moi, t'as deux bras, deux jambes et un veau-cer, ça sert à rien d'en parler, frérot il faut l'faire
La vie est amère, c'est la ruée vers l'or, maintenant tu peux charbonner ou niquer ta mère
[Verse 3]
La vie est amère, maintenant tu peux charbonner ou niquer ta mère
Written by: Sadek Bourguiba, Yann Da Cunha Teixeira, Redouane Hamadi
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