Lyrics

Toi qui erres dans la bête, toi vêtu de peaux de nuit Toi que nul espoir n'embête dans les charniers de l'ennui Chassé de l'enfance mythique, de son merveilleux mystère Jardin mental poétique qui vient au bout de l'enfer Les générations passées ont façonné ce terroir Où l'âme s'est enfoncée, cherchant une échappatoire Dans l'envol d'une mouette pour y transpercer le temps C'est là le cri des poètes et de tous ces grands enfants Comme le brin d'herbe qui pousse dans les fentes du trottoir La poésie s'éclabousse dans les grottes du désespoir Comme le vaisseau de la nuit met le cap sur le matin Le rêve de Laléki s'estompe dans le lointain Quand l'univers rétrécit, que l'entourage refoule Quand s'étiole la folie et s'abaisse la cagoule Mirage de la jeunesse que l'on aperçoit au loin Dans son exaltante ivresse foisonnante de lutins (yeah) Ne plus rêver, c'est la brume, la rançon du temps qui passe La peau de l'âme s'écume quand la chimère trépasse Il n'y a ni gloire ni fortune quand le rêve est consommé À l'hôtellerie de la lune, tous les volets sont fermés
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