Le collier

C'est un matin de pluie dans la campagne

Que je trouvais, sur une fleur, posé

Un beau collier que personne n'accompagne

Qui, sans soleil, de mille feux brillait

Ce si joli collier, ça ne peut être

Que le joyau d'un être si parfait

Que j'aimerais, sans raison, la connaître

Et dans ses bras, d'elle, me faire aimer

Mais pour cela, je dois quitter ma femme

Et mes enfants, à tout jamais laisser

Quitte à marcher, à éteindre la flamme

Que ce collier en moi a allumé

Après avoir, en vain, cherché la reine

Qui, dans mon cœur avait semé la joie

Dans mon jardin, je revins avec peine

Femme et enfant n'étaient plus sous mon toit

C'est mon voisin qui bouleversa mon âme

En me disant que ce joli collier

Ce cher collier, et bien, c'était ma femme

Qui pour me plaire, se l'était acheté

Oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh-oh-oh

Oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh-oh-oh

Oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh-oh-oh

Oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh-oh-oh

C'est mon voisin qui bouleversa mon âme

En me disant que ce joli collier

Ce cher collier, et bien, c'était ma femme

Qui pour me plaire, se l'était acheté

Ce cher collier, et bien, c'était ma femme

Qui pour me plaire, se l'était acheté