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Credits

AUSFÜHRENDE KÜNSTLER:INNEN
Manset
Manset
Leadgesang
Didier Batard
Didier Batard
Bass
Hugues Borsarello
Hugues Borsarello
Geige
François Causse
François Causse
Percussion/Schlagzeug
Jacques Ehrhart
Jacques Ehrhart
Soundeffekte
Pierre Cherèze
Pierre Cherèze
Gitarre
KOMPOSITION UND LIEDTEXT
Manset
Manset
Songwriter:in
PRODUKTION UND TECHNIK
Manset
Manset
Produzent:in

Lyrics

Je me souviens de ces instants
Où nous allions nous retournant
Nous tenant la main sous la pluie
Les éclairs, les craintes, la nuit
C’est une chambre à La Havane
Dans la lumière qui se pavane
Et nous étions sur le côté
Dans une moite obscurité
Et le vertige et la douleur
Où l’on voulait rester mille heures
C’est une chambre à La Havane
Dans la lumière
Plus capiteuse encore
Que de l’éther, que du méthane
Que de l’éther
Je me souviens de chaque chose
Je me souviens de chaque instant
Du couvre-lit de satin rose
Que mordait le bout de ses dents
C’est une chambre à La Havane
Dans la lumière qui se pavane
De tout et du parfum changeant
De la volupté du caprice
Et les chairs se mélangeant
Où tout s’emboîte et tout se glisse
Dans la lumière
Plus capiteuse encore
Que de l’éther, que du méthane
Que de l’éther
Comme l’abeille en avalant
Son miel, son sucre
Toujours nous voulions y goûter
Comme potion, médicament
Et de cela nous égoutter dans une douche
Dans une douche arc-boutée
L’un et l’autre jamais repus
Jamais satisfaits, contentés
Et revenant d’un pas compté
Comme deux enfants trop gâtés
Quand le sable devient ciment
Que tout cela forcément
Pas même le ciel
Et nous retournions éreintés
Sans un mot, par l’autre côté
De campanario d’Aquila
Dans cette ville qu’Attila
Devait avoir un jour détruite
Dans sa colère de n’avoir pas
De capitole ni de prado
Dans ses steppes de Manchouri
Où rien d’autre ne vous sourit
Que les tourbillons, la toundra
Et que n’entourent aucun des bras
Que ce qui bougeait sous les draps
Comme le feraient dans un nid
Deux oisillons dépareillés
N’ayant ni soif, ni faim, ni peur
Et retombant sur l’oreiller
Volant de l’air, mouillés de peur
Volant de l’air
Mouillés de peur
Et ben, voilà, tout est pété
Même en hiver, même en été
Jusqu’à faire couler le venin de sa gorge et nez de velours
Un sablier s’amenuisant
Un moment vide, un moment plein
Qui par ce cri serait venin
D’une couche en feu devenue
Quelque paradis mis à nu
Ses yeux sont noirs et puis bleus
Je me souviens de chaque chose
Je me souviens de chaque instant
C’est une chambre à La Havane
Dans la lumière
Je me souviens de chaque chose
Je me souviens de chaque instant
Du couvre-lit de satin rose
Que mordait le bout de ses dents
Dans la lumière
Où tout fut magique, du délice
Comme une poudre, comme un long gant
Dans la lumière
Plus capiteuse encore
Que de l’éther, que du méthane
Que de l’éther, que du méthane
Dans la lumière
Que de l’éther, que du méthane
Je me souviens de ces instants
Où nous allions nous retournant
Je me souviens de ces instants
Je me souviens de ces instants
Je me souviens de ces instants
Je me souviens
Written by: Manset
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