Paroles

J'écris j'ai mon chat sur le tec Je sais qu'jsuis personne pourtant Fasse au foutoir du monde presque, inimaginable J'essaye avec mes images minables et ma JBL De faire de la magie réelle Il est pas si tard il est à peine genre deux heures J'ai kiffé rentrer en velib et promis c'était pas pour la rime Mais je viens de me souvenir que j'avais plus de beurre Encore un soir où ça bouffe des pâtes toutes grises Où ça va écouter du son jusqu'à l'otite J'ai un pote (j'ai un pote) J'ai un pote il fait le mariole il fume du shit J'ai un pote il fait le mariole il fume du shit Mais au fond il est tout détruit En tout cas c'est ce que j'en déduis Il fait des vannes sur les sujets sérieux Parce qu'il a peur que la noirceur l'emporte En tout cas c'est ce que j'en déduis Le type de gars très attachant genre Honnête à la mort genre Si tu lui demande si ça va il peut dire Non j'ai pleuré la nuit dernière et toi Après ça t'es comme désarmé Tu sais que t'es plus seul désormais bref Il y a des nouvelles personnes Qui s'ajoutent à mon grand tableau D'autres qui se trouvaient déjà dans le paysage Mais j'avais pas pris le temps De mettre un prénom sur leurs visages J'étais pas curieux d'eux Parce qu'ils parlaient pas trop Mais certains hurlent des yeux J'ai vu des années passer sans me faire coucou de la main Aujourd'hui je suis Paul hier j'étais gamin Je transpirais comme un porc Sur le béton abimé de la cour de l'école primaire Léon say L'époque des premiers hématomes, des premiers cœurs qui saignent D'ailleurs il y pas longtemps j'ai rencontré une meuf Jolie cultivée et bien drôle Mais je vous en dis pas plus la ça m'appartient trop J'écris des trucs ça me satisfait Je met des images en lettres c'est comme ça que mon texte il s'fait On m'a dit trop de fois ton truc ça va sûrement pas marcher J'ai bien peur que leurs hypothèses disent vrai, merde Faut que les dix gars de ma tête se réveillent Faut qu'on s'échappe faut qu'on trouve le plan B Mais j'ai pas goûté assez à cette vie j'en ai pris qu'une lampée Peter Pan ce fils de pute il s'en est bien tiré Tous les jours dans le mystère Nique les réponses qui veulent pas se montrer Ça me rend hystérique, gros Un matin de juin avec mes céréales Je suis comme sous anesthésie cérébrale J'ai la force de rien faire à par écrire Et à force de rien faire je finis par écrire Je regarde un frère, il a l'air décousu Je ferais de mon mieux pour le rapiécer Je lui parle comme si moi-même j'avais le cœur apaisé On parle de futur vie dans lesquelles je veux ap rester gros Moi je suis un humain tournesol Je vois la lumière, mais je reste planté la Et j'écoute les dix mecs de ma tête Qui partent sur des grand débats Ma pote son cœur va mieux Mais avant il a pris de grandes baffes Il a pris de grandes claques Je marche sur le béton de ma ville de con Mais je ne rêve que de grandes plages J'ai un œil qui veut tenir la main de l'autre Quand j'ai un peut trop bu Et en ce moment ils se tiennent la main souvent B.L.E.U. je voulais vivre de ma musique Mais je crois elle me tue Qu'est ce que j'ai hâte de répondre pourquoi pas après un "m'aime tu?" Un matin de juin avec mes céréales Je suis comme sous anesthésie cérébrale J'ai la force de rien faire à par écrire Et à force de rien faire je finis par écrire
Writer(s): Paul Barth Lyrics powered by www.musixmatch.com
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