Lyrics

Quand je l'ai connu, j'ai bien compris
Que c'était une homme trop à la coule
Mais y avait pas, le cœur était pris
J'étais comme folle, j'étais comme soûle
Si bien que lorsqu'il l'a voulu
D'un geste, il a fait de moi sa femme
J'étais une loque, je ne pensais plus
Une bête en rut sans cœur, sans âme
Alors tristement
Sans savoir comment
Je me suis sentie partir à la dérive
Quand il me prenait, plus rien n'existait
Car j'étais son bien, sa chose, comme une captive
Et depuis ce jour-là, je m'en vais tout doux
Là-bas, là-bas
Je ne sais où
À la dérive
Il a fait de moi une fille de rien
Il a fallu que je turbine
Ah, turbiner, ah, quel destin
Pour l'amour, je suis bien une machine
Et j'étais pas feignante pour lui
Je souriais cachant ma détresse
Lorsqu'un beau soir, voilà qu'il me dit
« Moi, j'en ai marre de tes caresses »
Le cœur chaviré
Tout s'est effondré
Et je me suis sentie partir à la dérive
Parmi la douceur
Des grands flots berceurs
Ah, laissez glisser, rouler, comme une captive
L'épave qui s'en va tout doux
Là-bas, là-bas
Vers le grand trou
À la dérive
Written by: Ferdinand Niquet, Henri Lemonnier, Leon Agel
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