Matin à Toucanopolis

Quand, la lueur douce et pale du matin

Lentement sur nous déteint

Quand le monde se mouille et

Quand, les contours, les couleurs, les embruns

Nous échappent et ne font qu'un

On se perd dans les brumes

Hum

Quand l'horizon se pâme

Ce sont nos âmes qui flânent

Hum

Quand l'horizon se pâme

Ceux sont nos âmes qui flânent

Et qui s'affolent

Et qui s'affolent

Hum

Dans les vapeurs qui fanent

Ce sont nos corps qui planent

Et qui décollent

Là si fébriles et encore endormi

Un réveil sans faire de bruit

Cherchant l'ombre des arbres

On se caresse, se retrouve, s'engourdit

Dans le sable comme dans un lit

Quand l'aube est si tendre

Hum

Quand l'horizon se pâme

Ce sont nos âmes qui flânent

Et qui s'affolent

Et qui s'affolent

Hum

Dans les vapeurs qui fanent

Ce sont nos corps qui planent

Et qui décollent

Seuls, dans un nuage, d'une aube sans fin

Où nous mènent tous les chemins

On se perd là si bien

Seuls, dans un nuage, d'une aube sans fin

Où nous mènent tous les chemins

On se perd là si bien

Qui s'affolent

Quand l'horizon se pâme

Ceux sont nos âmes qui flânent

Et qui s'affolent

Dans les vapeurs qui fanent

Ceux sont nos corps qui planent

Et qui décollent