Fitna

Sortie du néant, j'fais l'objet d'une métaphysique J'dépasse l'entendement, mets d'accord les agnostiques Les malades de la Dounia, triste diagnostic Fitna, j'récidive pour les amnésiques Vrai, mon éthique transcende ma génétique Un bonhomme s'évalue à la vigueur de ses principes J'ai passé l'âge de prouver, faire l'apologie d'la street C'est contraindre ses méfaits, les effets de l'illicite Déjà vu ou entendu, le fond comme la forme explicite Génération confondue se réforme et me récite Mes classiques immortels, pas besoin d'album posthume Suffit pas d'êtr' le padre, au sommet faut qu't'assumes Sincère jusque dans ma chair, avec ou sans thune Les chayatins montent dans la peau, mes vérités les importunent Plus légitime que la bourgeoisie, mon vécu, une fortune Leurs médias m'opposent à l'incarnation d'leur imposture Système décadent, aucune valeur commune J'y ai laissé des plumes mais, comme à la roulette il m'en reste une Les cœurs sont déserts, j'surfe sur des dunes Tout c'qui vous répugne, anges et démons se relayent, comme soleil et lune Cite-moi un rappeur que j'n'ai pas inspiré J'ai kické comme un affamé sans respirer ni perdre mes couilles sur l'bitume Passé la quarantaine, ma vie n'est plus aussi intense Tant de choses auxquelles je n'attache plus d'importance Le rap c'est de l'eau, j'suis la source d'une abondance J'y vais mollo, les philosophes y voient de l'insolence Artiste comblé, j'manque pas de reconnaissance Le traitement de l'enfance a généré toutes ces violences J'rappe en toute transparence, comment cacher mes défauts? Pour l'honneur, j'ai dérapé jusqu'à hyper les infos Ma vie, un combat, m'incliner devant le Très-Haut M'a appris à rester fort au plus bas et humble au plus haut Pour ceux qui dorment sur "à bout portant", j'suis plus ce délinquant Qui frappe les gens, bête et méchant, faire semblant va sonner faux Chacun ses travaux, son niveau, son cerveau Homme d'expérience, j'ai les codes, et quelques milliards de flow Autant de bruit dans des esprits vides, fait mauvais échos Amitié gâchée pour des gos, des ingérences d'égo Même généreux, mes épreuves réjouissent les ingrats dans mon dos Mal entouré, leurs fausses prières ont annulé mon wudhû Mon son éclabousse la tess, je fais de l'art et déco T'as jamais vu un pyromane, mettre autant de fuego Non grata, je suis ce guest blasé par l'humain J'ai beau jamais tourné ma veste, eux ne voient que Balmain J'deviens un peu trop mature pour cette musique de gamin Laisse-les se branler, y a que comme ça qu'ils se prennent en main Qu'attendent-ils de moi? Poto, j'leur dois absolument rien Ils me doivent beaucoup, poto, j'n'attends absolument rien Les absents d'mes grandes batailles veulent se refaire sur mes victoires Pendant qu'ils cherchent mes failles, j'ajuste mes trajectoires Piqué pour mon nectar, NotoriHous la forêt pousse Autour du grand chêne, qui culmine, tous les hectares La cinquantaine dans un quinquennat Aucune de mes narines ne connait cocaïna Ce qui limite mes relations avec ce game Corps sain, clairvoyant, jamais le gars y ment J'me défonce toujours pas la gueule dans leurs apéros J'suis pas fun, El Chapo, n'est pas mon héros En mode guérillero, on fait des hommes, ils font des omelettes Trop paro, trop hétéro, pour l'époque personne ne m'aide J'aime trop la liberté pour m'enfermer sur le net Mais frérot c'est galère, pour faire des sommes honnêtes Voter pour une marionnette? Nan, on va pas s'y mettre J'préfère me faire matraquer la tête que d'me soumettre Paris n'a plus de charme comme Hidalgo et ses trottinettes Guette les rats, dévorer tout c'qu'il nous restait de bien être Que des vieux porcs sur l'darknet, les suppôts de Baphomet Veulent défier Dieu et ses prophètes, fuck leur société secrète Je civilise tous les sauvages, mais comment être pacifique? Dirigés par des adeptes de films pédopornographiques Les donneurs de leçons d'surface, en vrai sont les plus diaboliques Plus tu perds la face, plus tu gagnes l'opinion publique Ils veulent plus qu'on raisonne, qu'on s'enrichisse, pourquoi on charbonne? Nos cheveux grisonnent, dans la crise on nous emprisonne J'attends la fin du monde, la faim du peuple attend la fin du mois Qu'Macron démissionne, shooté par Netflix, Prime Amazon Petit, la vie ne s'résume pas à tenir la zone Faire le gogole alcoolisé, trois fois filtré, vendre des bonbonnes T'as beau niquer la street, elle n'est pas bonne À votre âge, j'ai écrit des textes qu'ils étudient à La Sorbonne Les radios, les majors et l'État se coordonnent Ils ont retourné notr' arme d'expression contre nos tempes, ils s'en tamponnent La débauche, tant qu'ça consomme, ils veulent la kichta tout de suite Pas moisir pour le SMIC ou le Bitcoin Les surdoués du tieks n'ont pas accès aux grandes écoles J't'ouvre les yeux sur les mensonges des cours d'Histoire qu'ils contrôlent J'préfère instruire mes gosses comme les algorithmes chinois Pas les abrutir à danser bêtement sur TikTok chez moi Les derniers d'la classe sont déjà programmé dans leur schéma Des futures mères tapinent pour le sac de Georgina Renoi, y a plus d'frères, regarde les Pogba, les Corleone T'es millionnaire, you welcome Ramène une bonne affaire et touche ta comm' L'opulence les rend hautains, leur espèce se plafonne Pendant qu'la solitude tue à petit feu leur daronne Quand leur santé mentale épuise la Carte Vitale On n'les jettera pas en maison d'retraite On s'en occupera comme des bonhommes Ils ont la peau noire, l'intérieur blanc comme le manioc À qui profite les tensions Algérie-Maroc? Méfiez-vous des comm' Des milliards pour tout détruire, des migrants pour reconstruire Le Pape marie qui veut s'unir, les femmes n'ont plus besoin d'hommes Les gens n'ont plus la force et les armes de repousser le mal Vendraient l'humanité pour améliorer leur situation sociale Les satanistes combattent l'Islam, préserve tes enfants Ils veulent que l'homme suffise à l'homme, qu'la femme suffise à la femme Jusqu'aux flammes, tout va bene tant que les gosses mangent leurs céréales Privation des libertés, la terreur est commerciale Relations diplomatiques menacent l'intérêt général Troisième guerre, t'es proprio', ta maison servira d'succursale Ils laissent entrer les drogues pour réguler la paix sociale et carcérale Puissance mondiale, test, projet Haarp Ils ont cramé Hawaï (ouais), mais l'Sheïtan s'cache, dans les moindres détails Dans c'que tu grailles, c'que tu brailles, où que t'ailles, jusqu'à qu'tu die (wouh) Discrète est ma best life, j'vais l'rap comme un hobbie J'désarticule tout l'rap français, comme la drogue du zombie J'suis fait d'terre Africaine, reflète safari en Zambie C'est la course aux richesses comme le marathon de Nairobi J'ai pris du poids, de l'altitude, crains le crash de Kobe Le rabibochage ma phobie, ils abusent de ma philanthropie Va pas à La Mecque snapper, aucun mort n'est VIP Les frères se trompent d'ennemi, trahissent le Din pour du ness-bi' Valeurs inversées, les savants sont ignorés Les honorables déshonorés, les pourritures sont couronnées J'prête allégeance au Créateur, avant ma couleur Car sans sa volonté, ma culture et ma peau seraient pas colorées Arrête de pleurer, d'rêver de paix ou crève L'humain est en guerre, contre lui-même, sans aucune trêve Ils veulent pervertir ma relève, ils font peur aux petits élèves Mon fils dis leur qu'on vient d'Adam et Eve, pas d'Adam et Steeve Comme Poutine, valeurs familiales on prône Ils veulent t'réduire à leur modèle qui échangent les femmes dans les baisodromes Fuck l'OMS, anti-pédos, bourrés d'adrénochromes Leur course aux richesses oppose nos statues pour un faux trône Ça promet, éleveurs, agriculteurs sont forcés d'chômer On s'ruine la santé, contraint d'consommer qu'du transformé Leur médecine de comptoir vaut pas un soin d'infirmier Tous les voyants sont au rouge, depuis qu'tu t'es vacciné Discrédité à coups de complotisme avéré Une pensée pour toutes les statistiques enterrées Tu peux toujours espérer voir ta famille prospérer T'as pas l'temps d'respirer, qu'un cancer se déclare, te fait expirer (ouh ouh) Le mal est performant, malhonnêteté intellectuelle et télévisuellement perforant Leur bête de l'évènement n'va fédérer qu'des ignorants Propagandistes apprennent à mentir comme le chant des Cours Florent Des millions d'Bantu massacrés pour le bakchich d'un vieux tyran De l'or, du pétrole, du coltan pour les belligérants (Congo) On aura beau s'évader, s'faire des restaurants, s'pavaner Palestiniens, Congolais vivent le remake des croix gammées Comme si l'cessez-le-feu n'était plus à réclamer Des millions d'estomacs affamés, déplacées, des forêts sciemment enflammées Divertir, abrutir, t'interdire de condamner Cette Fitna est programmée, depuis des centaines d'années Le pouvoir, une main de Fer (Fer), dans un gant en laine (laine) Tu meurs pauvre, tu meurs riche, tu meurs quand-même Rien ne sert de caresser l'arme qui te braque Les politiques nous draguent, et nous la mette quand-même Hiérarchiser la race humaine, ils protègent qu'eux-mêmes Entretiennent la psychose, absorbé par lait maternel plein d'lactose Subventionné, j'serai pas à la solde d'une bande d'illuminés J'déchiffre leurs équations carbonisées comme soldat immolé Comme Alexeï Navalny j'pourrais me faire empoisonner Cramé comme sénateur qui drogue une députée pour la piner Incriminé par des tueurs d'enfants en crise de démence Le plus grand danger de l'homme n'est autre que son silence J'envie la foi d'un Gazaoui au ftour Le peuple est roi et doit se faire l'avocat d'sa cour Aucun mouton n'accourt à son propre secours Donc j'encourage le réveil africain en cours Réveillez-vous (réveillez-vous), réveillez-vous (réveillez-vous) Le Dajjal est peut-être déjà parmi nous Tenez l'coup, à trop vivre dans l'haram on y prend goût (c'est vrai) J'vais pas faire la morale c'est comme un fou qui parle aux fous L'homme est pourri, comme un estomac bourré de sorcellerie L'amour est voué à disparaître, comme un enfant Zouhri Les traîtres te sourient et t'aiment que pour c'que tu offres Every day, I'm Housni mais les proches ne voient que Rohff Retiens mes enseignements, l'argent change pas les gens mais révèlent qui ils sont vraiment Combien d'parents au non-comportement L'abandon des uns, créé la perte des autres Ton fils ne respire que par dioxyde d'azote On vit dans un monde où le vivant jalouse le mort Où l'pharmacien s'fait des couilles en or en bousillant tes anticorps Où les guerres font l'bonheur du marchand d'armes Où la merde est inodore, les fleurs du mal n'ont pas fini d'éclore Rivalité financière, est pratiquée comme un sport Diviser, semer la discorde pour mieux règner, péter le score Même l'espoir s'est fatigué d'y croire La piété nous ferme des portes, mais donne plus d'éclat dans le miroir Tu postes ta vie en story, quand l'œil te frappe, y a pas d'hasard La culture du vide vous fabrique des pseudo-stars Les porcs s'font tailler des beaux costards L'humanitaire ostentatoire aux faux combats pour exister, gagne un oscar Il est temps de rendre aux vrais c'qui n'appartient pas à César Elle chasse la perdrix, l'abbaya mais ramasse l'argent du Qatar Ils veulent nous piloter par boîte séquentielle Nous rendre bêtes et dépendants de l'intelligence artificielle Tous matrixés par l'œil d'un triangle isocèle L'industrie veut pas d'nous dans son plat Mais j'y mets quand-même mon grain d'sel Leur musique de chiffe molle t'éfféminise comme le paracétamol J'vends d'la testostérone comme du diesel Pa-parole d'homme, ma réforme n'a rien de passionnel L'éternel insatisfait ne peut satisfaire l'éternel J'peux coacher des coachs en développement personnel J'suis en train d'réinitialiser la meilleure version de moi-même Madame me jure loyauté, pour le meilleur et le pire En misant sur mon cœur, elle investit dans la pierre Plus d'énergie à perdre pour des langues de vipère Je cherche le meilleur endroit pour parfaire ma vie d'père Mentale en barbelé, j'avoue j'suis une galère Les petits frères comprennent que dalle j'dois modérer l'vocabulaire J'deviens sentimental, à mon stade, une vie stable J'mets des stops à la plus bonne, la chirurgie l'a rendue fade Cette bimbo fait des choses crades, pour une poignée de dirhams Ce gros mytho a ruiné sa mère pour un dix grammes On va pas en faire un drama, on vendra pas notre âme Plus tu m'appelles le sang, plus j'multiplie les hijama Le kamis fait pas l'imam, les pêcheurs font le rappel Quand t'habiteras en enfer, tu toucheras pas les APL Tous ces va-et-vient entre le bien, le mal rendent schizophrène Société luciférienne impose une vie pas très hallal Quelle vie de bohème, les kalashs en font des poèmes Plus d'familles, ils veulent cimenter les terres, brûler les graines Ils ont créé le féminisme pour qu'hommes et femmes se querellent Que des couples d'animaux, y aura pas d'arche sous l'arc-en-ciel Les infidèles ne trompent qu'eux-mêmes, tous des michtos pour l'matériel Militer, ils ont la flemme, tout pout la gestu', la dégaine Dans c'bordel à ciel ouvert, j'me sens comme un alien La langue de Molière salive quand je dénude le système Réduire la populace, quoi d'mieux qu'un virus mortel Génocide efficace, selon les élites hors-antenne Décisions de milliardaires décontractés dans grands hôtels Paraît qu'on est trop sur la planète comme si nous étions sous leur tutelle Plan machiavélique, plus barbare que la BRAV-M Refus d'obtempérer ou refus de tempérer? Ils ont tué Nahel On confie des flingues à des flics mal dans leur peau Les bleus tirent pas à blanc, j'vois plus de rouge sur l'drapeau, c'est criminel Balle perdue comme Soukeyna dans sa chambre, c'est réel Autant d'estime pour vie humaine qu'en Palestine, Israël Crimes de guerre, enlèvement, trafics d'organes pour un rituel Les mêmes qui entretiennent le conflit dans l'Sahara, le Sahel Vendeurs de haine raciale sur CNews, BFM Les va-t-en-guerre, ils feraient mieux de partir en cure, les Russes s'en grattent les veines Quand l'agresseur devient victime, s'illumine la tour Eiffel Médias complices d'une dictature universelle Ils veulent plus de religion, ils veulent voir tout l'monde se ken T'as des prières à rattraper, tu projettes de fumer untel T'es bloqué dans le passé, j'avance avec mes séquelles J'donne la force à qui en veut, j'suis l'plus heureux, loin d'ce game